Moins d’un an avant la fin de son deuxième mandat, les sénateurs de l’opposition au Nigeria font pression pour que le président Muhammadu Buhari soit destitué en raison de l’escalade des problèmes de sécurité du pays, a déclaré mercredi le chef de la minorité au Sénat.
Les Nigérians voteront pour un nouveau président lors d’une élection très disputée en février 2023, avec la sécurité et l’état de l’économie comme sujets princip.
Moins d’un an avant la fin de son deuxième mandat, les sénateurs de l’opposition au Nigeria font pression pour que le président Muhammadu Buhari soit destitué en raison de l’escalade des problèmes de sécurité du pays, a déclaré mercredi le chef de la minorité au Sénat.
Les Nigérians voteront pour un nouveau président lors d’une élection très disputée en février 2023, avec la sécurité et l’état de l’économie comme sujets principaux. Selon le sénateur Philip Aduda, les sénateurs du PDP ont tenté de soumettre une motion lors d’une réunion du Sénat à huis clos qui aurait donné à Buhari six semaines pour renforcer la sécurité nationale ou risquer d’être destitué.
« Au Nigeria, aucun endroit n’est sûr, pas même Abuja. Il faut agir vite… Le président a six semaines pour trouver une solution, sinon il sera destitué », a-t-il ajouté.
Selon Aduda, la motion a été rejetée par le président du Sénat, obligeant les sénateurs de l’opposition à quitter la chambre. Toute tentative de destitution du président Buhari nécessiterait l’approbation des deux tiers des 109 sénateurs, qui composent le All Progressives Congress (APC), qui contrôle désormais la législature.
Le président du Sénat a été félicité par la présidence pour avoir refusé « d’envisager la décision ridicule de destituer notre président » dans un communiqué.
Sur l’ensemble de son vaste territoire, le Nigéria est confronté à des problèmes de sécurité, tels que des vols violents commis par des gangs criminels, une insurrection armée dans le nord-est et une série d’enlèvements massifs dans des écoles dans le nord-ouest.
Lai Mohammed, le ministre de l’information du gouvernement, a affirmé que la tentative de destitution était de la propagande.
Pour s’assurer que la situation est maîtrisée, Mohammed a fait remarquer : « Nous travaillons 24 heures sur 24 ».
Afin d’éviter qu’ils ne deviennent des cibles faciles pour la « terreur » alors que l’insécurité grandit, les autorités nigérianes ont ordonné la fermeture des écoles de la capitale nationale, Abuja, mercredi, deux jours avant le début des vacances d’été. Cette décision met en lumière les problèmes de sécurité auxquels la nation est confrontée.