En raison de l’incapacité des Casques bleus à répondre aux attentes, les Congolais se sont emparés du quartier général de la MONUSCO en République démocratique du Congo et ont exigé qu’ils partent.
La tâche des forces de maintien de la paix est de combattre les groupes armés dont la présence s’est accrue dans l’est de la RDC.
Bien qu’ils existent depuis 20 ans, les groupes se sont développés et de nombreux civils continuent de périr dans diverses attaques.
Les Congolais accusent la MONUSCO de servir des intérêts étrangers plutôt que de remplir son mandat.
Le lundi 25 juillet 2022, tôt le matin, des manifestants sont descendus en grand nombre sur Goma, ont interrompu la circulation et ont envahi le siège de la MONUSCO et sa base logistique où ils ont volé de nombreux biens, notamment des ordinateurs, du mobilier et d’autres objets. Ils ont également incendié le véhicule de l’entreprise.
Les jeunes du parti politique au pouvoir (UDPS) ont organisé des rassemblements en réponse aux précédents organisés par des femmes qui avaient passé des jours au siège de la MONUSCO pour exiger que les troupes quittent le pays parce qu’elles avaient laissé tomber les Congolais et étaient incapables de combattre le groupe rebelle M23 .
La police de la RDC est intervenue pendant les manifestations pour disperser la population à l’aide de gaz lacrymogènes à Majengo, Mutinga-Katoyi, Kituku, Katindo, Ndosho, Quartier Office et Virunga.
Les manifestations ont été interdites, selon le maire de Goma, le commissaire principal de police Kabeya François Makosa, qui a également encouragé les autorités compétentes à contrecarrer le plan.
Patrick Muyaya, porte-parole de la RDC, a dénoncé les violentes manifestations sur Twitter et a souligné que les responsables devraient être tenus responsables et soumis à de lourdes conséquences.
Des politiciens congolais ont attaqué les forces de maintien de la paix de l’ONU pour leur performance avant les manifestations.
Le 15 juillet 2022, à Goma, le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a annoncé que les forces onusiennes devaient quitter la République démocratique du Congo.
Joseph Kabila, l’ancien dirigeant du Congo, a un jour accusé la MONUSCO de ne pas avoir répondu aux préoccupations de sécurité du pays.
Préoccupée par les propos haineux diffusés par le gouvernement, la MONUSCO a écrit au ministre congolais des affaires étrangères, Christophe Lutundula, le 18 juillet 2018.
La mission de maintien de la paix des Nations Unies en RDC a débuté en 1999 avec un budget annuel de 1 milliard de dollars.